Tribunes d’Osons l’Avenir dans l’Actu

Tribune de février 2022
LES PLUS DÉMUNIS ONT FROID

Le problème de la précarité énergétique n’est pas nouveau et ne manque pas de refaire surface tous les ans, même s’il est laissé de
côté pendant les périodes chaudes de l’année.
• Hausse du prix du gaz à répétition
• Hausse du tarif de l’électricité sans précédant
• Baisse des aides directes de l’État pour une véritable rénovation énergétique des logements
• Désintérêt de certains propriétaires pour rénover le parc locatif vétuste

Notre commune a commencé un projet d’étude sur les bâtiments publics en mandatant des experts. Ces compétences devraient être mises au service de tous les habitants, pour un diagnostic, un accompagnement, au-delà d’un besoin ponctuel.
L’intercommunalité accorde une subvention à ALISÉE – Association Ligérienne d’Information et de Sensibilisation à l’Énergie et l’Environnement – faisons en sorte que son action soit opérationnelle à tous les échelons, que l’argent public investi soutienne le changement à mettre en place inévitablement et non plus optionnellement.
Les propriétaires qui louent un bien devraient se saisir de cette problématique et faire en sorte que leurs locataires, de surcroît
précaires, ne se retrouvent pas à déposer des dossiers d’aide auprès du CCAS – Centre Communal d’Action Sociale – pour leurs
factures démesurées, en raison d’une isolation thermique obsolète.
Le CCAS est le meilleur outil de la municipalité pour s’assurer que chacun.e puisse bénéficier des aides auxquelles il/elle a droit et
mettre en place des solidarités au sein de la commune, cet argent public n’est pas destiné à cautionner le dysfonctionnement de
certains réfractaires à faire les travaux nécessaires
Tribune de janvier 2022
PROJET DE MINI- CENTRALE NUCLÉAIRE À CORDEMAIS

Récemment, le Président Macron a annoncé vouloir relancer l’industrie nucléaire par la construction de centrales (puissance <300 Mw). Le site de la Centrale de Cordemais est pressenti pour recevoir l’une d’elles. Cette perspective a reçu le soutien enthousiaste de la Présidente de Région, tandis que le Président d’Estuaire et Sillon ne souhaitait pas se prononcer.
Ce sera la troisième tentative sur l’Estuaire de la Loire, après Le Pellerin et Le Carnet ! Avec, chaque fois, une forte opposition populaire.
Ce projet de mini-centrale n’existe pour l’instant que sur le papier ; sa mise en place sera donc trop lente pour faire face à l’échéance impérative de 2030 pour sortir des énergies carbonées. Rappelons aussi que le nucléaire est une énergie fossile dont les stocks sont limités (moins de 100 ans). Et notre approvisionnement est entièrement sous dépendance extérieure (principalement Canada, Australie et Kazakhstan). Quid de l’indépendance énergétique ?
De plus, se pose la question de la sécurité et des installations en bordure d’un fleuve soumis à des aléas climatiques qui ne pourront que s’accentuer à l’avenir : inondation type Xynthia et réchauffement de l’eau rendant problématique le refroidissement de la centrale.
Enfin, le combustible nucléaire arrivera par train ou par bateau. Une fois usé, il devra aussi repartir vers La Hague. Des risques d’accident et d’irradiation seront donc possibles, et, aucun scrupule sur les déchets nucléaires dont on ne sait que faire !
Est-ce l’avenir que nous désirons pour notre territoire ?
Tribune de Décembre 2021

Ce mois-ci nous aimerions revenir sur le Conseil Municipal du 23 septembre et vous donner quelques explications concernant 2 points pour lesquels nous avons voté « contre ».

• L’acquisition par la municipalité d’une parcelle dans le secteur des Boudinières :
Pour rappel, ce secteur est classé 2AU au PLUi partiel, de 2018 : il est donc destiné à « servir de réserve foncière à fin d’urbanisation future ». Nous considérons qu’il faut au contraire conserver le caractère agricole et naturel de ce site qui constitue une respiration verte et un réservoir de biodiversité dans un site désormais enclavé dans un tissu urbain en extension. Une liaison verte/douce avec le Pré- Petit serait même souhaitable. La municipalité ne voulant pas prendre d’engagement clair quant au devenir des terrains
acquis, nous avons préféré voter contre cette acquisition.

• Demande de subvention auprès de la Région via le fonds régional de reconquête des centres villes et des centres bourgs :
Ce fonds est destiné à aider à la revitalisation des centre-bourgs. Nous ne nous serions pas opposés à cette demande de subvention s’il n’avait pas été stipulé par la municipalité qu’elle pourrait aussi servir à financer le projet de contournement sud-est du bourg, ainsi que le projet du pôle gare.

Nous considérons que cette subvention doit être entièrement destinée à revitaliser le centre bourg et non dispersée dans des projets périphériques qui au contraire peuvent lui faire concurrence ; notamment si des commerces sont prévus au Pôle Gare.
Tribune de Novembre 2021
LE CONSEIL DE DÉVELOPPEMENT

À la suite de la démission du président du Conseil de Développement (CD) Estuaire et Sillon, nous souhaitons rappeler
l’intérêt de cet organisme. Les CD ont été institués en 1999 par Dominique Voynet et définitivement inscrits en 2015 dans le code général des collectivités territoriales (art. L5211 10 1). Ils sont alors devenus obligatoires dans les intercommunalités de plus de
50 000 habitants. Conçus pour être des lieux de dialogue et de propositions, ils permettent aux citoyens de s’organiser librement et de travailler en toute indépendance.
Le CD Estuaire et Sillon est composé d’une quarantaine de citoyens bénévoles issus de tous horizons dont la mission est de réfléchir à des questions d’intérêt commun et contribuer à enrichir la décision politique sur saisine de l’intercommunalité ou du « territoire de projet » ou sur auto-saisine.
Le CD est actuellement réuni en 8 groupes de travail dont le nombre et les thèmes peuvent varier d’une année sur l’autre, par exemple Aménagement-Urbanisme et Mobilité, Social-Santé ou Culture.
En décembre 2020, le groupe « Environnement » a publié un avis sur la gestion des déchets et organisé une conférence débat sur
le changement climatique.
Les CD et encore plus leurs travaux, sont souvent peu connus, notamment des citoyens. Et ses travaux peuvent être tous ou
partie repris par la collectivité… ou simplement ignorés. En effet, les CD ne donnent qu’un avis. Ses bonnes relations avec la collectivité sont donc primordiales.
Tribune de Octobre 2021

ACCUEIL ET CITOYENNETÉ

À l’heure où nous écrivons cette rubrique, la trentaine de familles Roms, installée sur un terrain stéphanois aura sans doute été une nouvelle fois expulsée !
En effet, depuis début juillet, aux alentours de 70 caravanes couvrent deux parcelles longeant la voie expresse (entre le Leclerc Drive et l’aire de covoiturage) – 30 familles, 24 enfants de 0 à 12 ans, 8 d’entre eux qui ont fait leur rentrée scolaire dans des établissements herblinois, 24 adultes qui travaillent dans des exploitations de maraîchage Sud-Loire.
Certes cette occupation des lieux est illégale, mais comment peut-on être insensible à cette mise à l’écart d’une partie de la population, invisibiliser des familles entières en détruisant leur seul bien (12 caravanes ont été réduites à néant, avec tous les effets personnels à l’intérieur).
Il est nécessaire qu’une concertation soit menée au plus vite afin d’éviter une énième expulsion, une insécurité croissante !
Ils/elles travaillent, souhaitent payer un loyer pour un lieu de résidence pérenne, leurs enfants sont scolarisés, souriants et plein de vie comme devraient l’être tous les enfants, sans conditionnalité !
Tribune de septembre 2021

L’URBANISATION ET LES ILÔTS DE CHALEUR
Nous sommes épargné.e.s –pour l’instant–par les épisodes catastrophiques de canicules ici, d’inondations là-bas, d’incendies, d’éboulements aux portes de notre pays… et le rapport du GIEC est alarmant. Cela nous oblige, certainement, à une véritable résilience en matière d’aménagement du territoire, de sobriété choisie plutôt que d’austérité subie. Plus que jamais, nous devons penser : éviter – réduire – compenser !
Nous vous partageons ici la cartographie interactive des ilôts de chaleur réalisée par l’AURAN (Agence d’Urbanisme de la Région
Nantaise) pour le Département de Loire-Atlantique. Selon le niveau d’urbanisation de certains quartiers de SaintÉtienne
de Montluc, on relève des différences de températures
allant jusqu’à +7°c :
• Sca Ouest +7,1 °c
• Centre bourg +5,5°c
• Super U +6,5°c
• La Gâtais -0,9°c
• La Blandinais -1,3°c
• L’Oiselais -2,5°c
• ZAC de la Chênaie +5,1°c
• Etc
À l’évidence, ces ilôts de chaleur apparaissent dans les zones urbanisées où la réfraction du bitume et le manque d’arbres sont flagrants. À l’heure du réchauffement climatique, il est urgent de revoir l’urbanisation et que les collectivités prennent leur part de responsabilité !
Au-delà de l’impératif écologique, certains quartiers vont devenir irrespirables pour leurs habitants et usagers en période de canicule
ou de pics de chaleur.
Votre quartier est-il dans un ilôt de chaleur ? Réponse ici à l’aide de la cartographie : https://www.auran.org/sites/default/files/cartes/icu/index.html#13.64/47.27247/-1.79038
Tribune de l’été 2021

Recrutement pour la prévention sécuritaire et le bien-vivre ensemble

Réagissons : Des incivilités récentes sur notre commune. Avec le confinement, il y a eu plus de travail pour les acteurs de la sécurité. Notons qu’avec un seul policier municipal, il est difficile de diminuer les actes d’incivilités. Hormis la mission administrative, le lien social et le vivre ensemble sont délaissés. En toute considération, ce ne sont pas les dernières caméras qui remplaceront le travail de terrain.
Nous rappelons notre engagement à créer un comité de pilotage « tranquillité publique ». Il faut le recrutement d’un agent au contact de la population pour la prévention, le bien-vivre ensemble et la sécurité.
Cette norme ou ce standard n’est pas sans rappeler le ratio d’un policier municipal pour 1.000 habitant.e.s. Nous n’avons qu’un policier municipal pour presque 7.500 habitant.e.s.
C’est dans ce but, que nous demandons au maire, depuis l’installation de ce nouveau mandat, de mettre en application la proposition des citoyens/citoyennes que nous sommes.
Sur St Étienne de Montluc, le budget dédié à de nouvelles caméras « vidéo-protection » est de 152.000€ pour l’installation. La Région subventionnera, à hauteur de 50.000 €, ce projet dans un élan d’inutilité aveugle.
À aucun moment toutefois, nous n’avons trouvé dans les archives ni entendu parler, pour notre commune, d’un quelconque rapport d’évaluation permettant d’objectiver l’impact de la vidéosurveillance.
Tribune de juin 2021

Préserver nos bocages

Estuaire et Sillon ne possède que 8 % de boisements alors que la moyenne nationale est de 31 %. Or notre intercommunalité est encore riche d’une « forêt linéaire » patrimoniale : le bocage. Les haies remplissent de nombreuses fonctions telles que l’épuration de l’eau, la protection contre l’érosion des sols, la production de bois, de fruits et le maintien de la biodiversité.
Cependant, au fil des ans, les remembrements, l’urbanisation et l’agrandissement des exploitations agricoles ont déjà arasé une grande partie du bocage et cela continue actuellement. De plus, les haies ne cessent de s’amincir (une haie efficace doit faire au moins 3 m de large) et leur élagage tourne parfois au jeu de massacre : la route de la Grande Vallée dans les marais en est un témoignage éloquent.
C’est pourquoi notre territoire voit s’effondrer sa petite faune et surtout les oiseaux nicheurs typiques du bocage : alouette, bruant, pie-grièche, chouette chevêche pour les plus emblématiques. D’ailleurs, l’Office français de la biodiversité et la Politique Agricole Commune interdisent aux particuliers et aux collectivités l’élagage des haies du 15 mars au 31 juillet afin de protéger les espèces qui s’y reproduisent. À l’heure du changement climatique et de la pénurie d’eau, la haie (mais aussi la forêt) a toute son importance car elle fixe le carbone et retient l’eau. Et plus les arbres sont âgés, mieux ils remplissent ces deux fonctions !
C’est pourquoi la protection, la restauration, voire l’extension du bocage sont des enjeux majeurs pour notre avenir.
Tribune de mai 2021

DÉPARTEMENTALES – RÉGIONALES / JUIN 2021

La pandémie de COVID-19 est un moment de grands bouleversements qui aggrave les inégalités et plonge nos territoires dans une crise économique et sociale sans précédent. Elle a montré les failles et l’impasse de notre modèle de développement.
Depuis plusieurs années, les graines écologistes se sont patiemment enracinées, au point qu’aujourd’hui, la question écologique est devenue une évidente priorité politique.
Le projet écologiste, c’est un autre regard posé sur notre cadre de vie au sens le plus large. Il se concrétise par la mise en oeuvre localement de projets de justice sociale et environnementale et doit continuer de se concrétiser à toutes les échelles territoriales.
Nous devons agir sur notre rapport au climat, au vivant et aux animaux, sur la façon de nous nourrir, de nous loger, de nous déplacer, de produire, de consommer et de travailler.
Cela s’incarne au Département, échelon de la justice sociale, à la Région, échelon de la planification environnementale et
économique. La Région et le Département sont des collectivités de projets ; elles impulsent des dynamiques et soutiennent les acteurs.
Les élections à venir seront des échéances décisives – elles auront lieu, normalement, les 20 et 27 juin prochains.

Deux modes de scrutins distincts :
• Départementales : vote binominal mixte majoritaire à deux tours => un binôme titulaire paritaire (homme/femme) et des suppléant.e.s –seuls les binômes ayant recueilli au moins 12.5% peuvent accéder au second tour, mais aucune fusion possible.
• Régionales : vote de liste – paritaire, 35 candidat.e.s pour la Loire Atlantique – alliance possible entre les deux tours.

Chaque voix compte… pour faire fructifier la solidarité écologique !
Tribune de avril 2021

Notre dernière tribune vous proposait déjà une réflexion sur l’eau potable – avec le SAGE « Estuaire de la Loire » (préservation des zones humides et reconquête de la qualité des cours d’eau-risque à l’horizon 2040 d’une dégradation de la qualité de l’eau, de la biodiversité et d’une augmentation du risque d’inondation…si certaines collectivités considèrent d’emblée ces objectifs inatteignables !)
Lors du précédent mandat, à nos questionnements récurrents sur l’impérieuse nécessité de préserver l’eau potable – pour sa définition de bien commun fondamental – et de veiller à appliquer d’autres techniques en maîtrise d’oeuvre, pour ne pas gaspiller cette denrée qui se fait de plus en plus rare, donc de plus en plus onéreuse – il nous était rétorqué que la loi, les règles sanitaires n’étaient pas établies pour oeuvrer dans ce sens.
Or, aujourd’hui la capacité réglementaire a évolué. Et, la très enviable situation financière de notre collectivité – comme démontrée en conseil municipal – nous permet certainement de promouvoir de meilleures pratiques et nous invite, voire nous oblige, à prendre nos responsabilités face à la préservation de ce bien commun essentiel qu’est l’eau potable.
La récupération et l’utilisation des eaux pluviales devraient également être formalisées – a minima pour l’entretien des espaces verts, mais également en aménagement intérieur (par ex. : nos voisins Orvaltais ont installé ce système dans un groupe scolaire pour les chasses d’eau, sans aucune contre-indication).
Soyons ambitieux, les investissements d’aujourd’hui sont les économies de demain.
Tribune de mars 2021

L’eau

La gestion de l’eau potable est devenue un enjeu majeur. Une enquête publique s’est déroulée en novembre sur le projet de construction d’un réseau d’alimentation en eau potable (Feeder). Il reliera le réseau de transport d’eau potable du Nord-Loire (maillage entre les usines de Nantes, Campbon et Férel) à celui existant au Sud-Loire. Plusieurs captages y ont déjà été fermés pour cause de pollution des eaux.
En 2020, seuls 2% des cours d’eau de Loire-Atlantique sont en bon état écologique alors que le SDAGE (Schéma Directeur d’Aménagement et des Gestion des Eaux) 2016-2021 avait fixé un objectif de 39% pour 2021 ! Les eaux des bassins versants de notre commune ou limitrophes sont qualifiées de médiocres (coulée du Chaud et ses affluents), mauvaises (bassin de la Chézine) et moyennes (bassin du Cens).
Le SAGE « Estuaire de la Loire » révisé en 2020 insiste sur la préservation des zones humides et la reconquête de la qualité des cours d’eau. Si rien n’est fait, le risque à l’horizon 2040 est la dégradation de la qualité de l’eau, de la biodiversité et l’augmentation du risque d’inondation.
Bien que notre groupe souscrive pleinement aux objectifs de ce SAGE qui se veut ambitieux, il n’a pu que désapprouver la relecture à la baisse opérée par la commune et la communauté de commune. En effet, l’une et l’autre souhaitent garder une ouverture pour continuer à aménager les zones humides et considèrent comme non atteignables les objectifs sur la qualité des masses d’eau, ce qui revient à les ignorer.
Tribune de février 2021

Le déploiement de la 5G

Le gouvernement a lancé le déploiement de la 5G en 2020 sans attendre le rapport demandé à l’ANSES sur ses effets sanitaires (publication prévue
au premier semestre 2021). Cette démarche hâtive est en contradiction avec le principe de précaution qui est un principe constitutionnel. 15901 sites 5G ont déjà été validés et seront progressivement activés par les opérateurs partout en France dans les prochaines années.
L’implantation de la 5G soulève de nombreuses contestations citoyennes d’ordre sanitaire, énergétique et sociétale. C’est pourquoi, plusieurs communes, en France, ont déjà pris un arrêté-moratoire contre le déploiement de la 5G. Par exemple Paris, et plus proche de nous, Saint-Herblain.
Sur notre commune, il existe trois sites avec des antennes, bientôt portés à quatre :
• Camping municipal de la Coletterie (2G, 3G et 4G)
• Église (2G, 3G et 4G)
• Immeuble de la Garotine (2G et 3G)
• L’Agence Régionale des Fréquences a autorisé (en date du 23/10/2020) l’installation d’un pylône de 40mde haut quartier Biliais/Maison Neuve. Il est prévu pour accueillir la 3G, la 4G et la 5G.

À noter que toutes les antennes sont susceptibles, à terme, de supporter la 5G.
Nous sollicitons activement la mise en place d’un débat citoyen sur l’implantation de la 5G, dans un cadre communal ou intercommunal.
Le Maire ne souhaite pas entrer dans ce débat pour l’instant ; il nous semble, au contraire, pertinent d’apporter, en amont, une information la plus factuelle et transparente possible, pour que chaque Stéphanois/Stéphanoise puisse exercer ses responsabilités en toute connaissance de cause.
Tribune de janvier 2021

Nos Meilleurs Voeux pour une année 2021 Solidaire…

Parmi les nouveautés de ce début d’année, les nouvelles modalités de collecte des déchets sur notre intercommunalité nous interpellent : « La collecte se met au vert… Tous les emballages se trient » ► Vraiment ?!
Certes, mais malheureusement tous les emballages ne se recyclent pas contrairement à ce qui est annoncé ! Pour les seuls emballages plastiques, sur le million de tonnes mises sur le marché chaque année en France, la moitié ne dispose d’aucune possibilité de recyclage.
En effet, en France nous ne disposons pas des technologies et des
sites nécessaires au recyclage de tous les types de plastiques ! En 2020, nous ne savions transformer que les bouteilles transparentes en PET. Faute de possibilité de recyclage, la majorité des emballages plastiques finissent donc incinérés ou en décharge, en France ou de préférence, à l’étranger, loin de nos yeux !
Le recyclage du plastique reste pour l’instant, une vaste supercherie ! On essaye de nous faire croire que bien trié, collecté et recyclé le plastique n’est plus un problème, cette mythologie, savamment entretenue par les industriels et les politiques, sert à faire oublier notre surproduction ! Le recyclage ne doit plus être le prétexte pour ne plus continuer à réduire notre dépendance au plastique.
Rappelons donc, encore une fois, que le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas !
Tribune de décembre 2020

Circulation dans le bourg

Les travaux de voirie au centre bourg se poursuivent par l’aménagement des rues Amaury d’Acigné, des Hamonts et Chauvin de la Musse, et nous souhaitons revenir sur le choix de la municipalité d’étendre la zone dite de « rencontre » à ces rues. Pour rappel, le décret n° 2008-754 du 30 juillet 2008 instaure la mise en place des zones de rencontre dans les agglomérations. L’objectif étant de partager la chaussée entre les piétons et les véhicules et de dynamiser la vie locale. C’est une belle idée, surtout quand l’étroitesse des rues rend difficile l’aménagement de trottoirs et/ou de pistes cyclables sécurisés. Cependant il faut informer, voire former, les usagers de ces zones, et tout particulièrement les automobilistes, car dans la zone déjà existante (pourtours de l’église, rue de la Paix…) beaucoup de piétons et de cyclistes, usagers vulnérables, se sentent encore trop souvent en insécurité par le non-respect de la limitation de vitesse et du régime de priorité.
Pour rappel, d’après l’article R 110-2 du Code de la route, dans ces zones :
• les piétons sont autorisés à circuler sur la chaussée et
ont la priorité sur les véhicules
• la vitesse des véhicules est limitée à 20 km/h
• toutes les chaussées sont à double sens pour les cyclistes.

Par ailleurs, nous constatons que les demandes des villages impactés par la vitesse excessive des automobilistes ne semblent pas prises en compte.
Il nous paraît donc urgent de discuter de la place accordée aux véhicules à moteur dans la commune.
Tribune de novembre 2020

Vidéoprotection.

Nous avons noté, lors du conseil municipal du 3 septembre, l’affectation d’une somme de 9 082,OO€ HT prélevée sur le budget communal au crédit du bureau d’études SOLARIS pour une « mission d’assistance à maîtrise d’ouvrage pour le déploiement de la videoprotection » (installation de caméras de surveillance sur la D17).
Toutefois, nous nous interrogeons sur le coût d’installation et de maintenance de ce système qui garantira au mieux, selon les études, la possible identification des malfaiteurs après leurs méfaits, n’ayant donc que pas ou peu d’effets dissuasifs et sans compter la possible destruction du matériel installé. Nous aurions préféré pouvoir discuter de la sécurité à partir d’un audit sur la réalité de la délinquance dans notre commune afin de développer également un volet prévention adapté.
Nous avons rappelé en fin de séance du conseil municipal que, face à l’augmentation de la population communale, un policier municipal de plus, et formé pour une mission de garde champêtre serait nécessaire. De même un médiateur social pour aider à la résolution des conflits locaux. Un tel investissement aurait l’avantage de créer de l’emploi tout en réinstallant la relation humaine au coeur du dispositif de sécurité publique.
Agir sur la prévention éviterait que les citoyens se sentant esseulés soient tentés de prendre en charge une mission normalement dévolue à la police, ou déversent leur inquiétude sous forme de propos agressifs sur les réseaux sociaux.
Nous souhaitons vivement une concertation citoyenne sur ce sujet important.
Tribune de Octobre 2020

VALEUR D’AMÉNITÉ DES ARBRES D’ORNEMENT

Le 25 juin dernier, le Conseil Municipal a adopté à l’unanimité un texte sur la valeur d’aménité des arbres d’ornement. La valeur d’aménité est un euphémisme traduisant en vérité une marchandisation de l’arbre en fonction de sa variété, sa taille, son état de santé, sa situation et sa valeur esthétique.
Compte-tenu du rôle des arbres dans l’écosystème et la captation du carbone, du risque de discrimination entre les espèces et des difficultés à mettre en place des mesures dites compensatoires, nous aurions pu bouder ce texte.
Mais la commune étant régulièrement sollicitée sur des problèmes d’abattage, majoritairement après les faits, nous ne doutons pas de la volonté affichée de faire prendre conscience aux usagers de la valeur de l’arbre et avons choisi de considérer cette initiative comme un premier pas et non un droit à l’abattage.
Toutefois, ce type de dispositif appelé BEVA ne saurait être applicable sans un accompagnement de mesures que nous souhaitons voir adoptées. Ainsi, son applicabilité suppose a minima un inventaire préalable et une méthodologie de suivi.
En outre, une information circonstanciée est indispensable. On ne manquera pas d’y joindre le rappel des dispositions du PLUI sur le traitement environnemental et paysager des espaces non bâtis et abords de construction (art UA2.3), ni de rappeler qu’il existe sur la commune des espaces bocagers, des haies, protégés même si les arbres y sont hors nomenclature.
Tribune de septembre 2020

ET VOILÀ UNE NOUVELLE ANNÉE SCOLAIRE QUI COMMENCE !

Cette rentrée 2020 va se faire dans des conditions particulières, puisque, même si nous ne connaissons pas à l’heure où nous écrivons ces lignes la situation sanitaire dans notre département, l’épidémie de Covid va sans doute encore entraîner un certain nombre d’adaptations.
De plus, nos écoles voient leurs effectifs croître chaque année, ce qui entraîne cette année deux ouvertures de classes.
L’école de la Guerche, arrivée à saturation, a dû être équipée de trois modulaires pour faire face à cet afflux d’élèves.
En ce qui concerne la restauration scolaire, nous déplorons l’augmentation pour tous du tarif des repas et persistons à regretter le refus du principe de quotient familial, qui selon le maire, s’il était appliqué, devrait faire doubler l’effort financier de la commune.
Nous avons souhaité avoir accès à l’étude qui a été faite, car nous craignons qu’avec cette crise liée au coronavirus, davantage de familles stéphanoises se retrouvent en difficulté… à moins que le CCAS ne relève significativement ses seuils d’intervention, même si cela ne résoudrait pas le problème de toutes les familles qui sont dans cet espace social médian où le ticket de cantine représente une part non négligeable du budget sans
pour autant être éligibles à l’aide.
Tribune de été 2020

En cette veille de pause estivale, nous souhaitons vous remercier à nouveau pour avoir été confiants en notre capacité à mettre en place une Écologie Politique qui conjugue :
démocratie collaborative, santé environnementale, vivre ensemble… Et, pour se faire, nous sommes 5 élu.e.s motivé.e.s et engagé.e.s, abordant ce mandat avec une volonté constructive et un libre-arbitre évident pour faire valoir les convictions et valeurs qui nous ont rassemblés :

Judith Leray : Commissions « Vie Citoyenne, Solidarités » – « Environnement, Mobilité » – « Appels d Offres » – « CCAS »
Olivier Labarre : Commissions « Travaux , Aménagement » – « Économie, Finances » – « Appels d Offres »
Céline Petetin : Commissions « Affaires Scolaires » – « Vie Associative, Culture » – « Vie Citoyenne, Solidarités » – « Comité de Jumelage »
Olivier Geffray : Commissions « Vie Associative, Culture » – « Environnement, Mobilité »
Régine Cassin : Commissions « Affaires Scolaires » – « Travaux, Aménagement » – « Économie, Finances »

Nous espérons que toutes les familles de la commune auront trouvé une solution pour l’été de leurs enfants. En effet, la séquence Covid-19 n’a pas épargné le secteur de l’éducation populaire, notamment les centres de loisirs et de séjours de vacances. Habituellement, les Stéphanois.es s’adressent aux Buissonnets et à La Guerche qui accueillent à eux deux 208 enfants, malheureusement ce chiffre sera forcément revu à la baisse du fait des consignes sanitaires.
Tribune de mai 2020

La « continuité pédagogique » assénée par le Ministre de l’Éducation Nationale est une illusion qui masque mal un accroissement inacceptable des inégalités, faisant fi de la diversité des situations et pesant lourdement sur l’accompagnement serein de tous les élèves vers la réussite, coeur de mission des enseignant.e.s.
La crise sanitaire liée au Covid 19 met en évidence les écarts qui se creusent au sein de notre société. Cette impression est renforcée par le fossé numérique : absence d’ordinateur, de connexion et de maîtrise de l’outil, qui laissent certains élèves sur le bord de la route.
Notre rôle d’élu.e.s est de prendre soin de toutes et tous, en l’occurrence de nos enfants nous avons fait part à M. le Maire, dès le début du confinement, de notre intérêt à vérifier l’intégration de tous les élèves stéphanois dans ce dispositif nous suggérons de mobiliser le parc informatique des écoles et par ailleurs s ’assurer que les familles accompagnées par le CCAS pour la cantine, ne soient pas oubliées dans l’isolement de la précarité.
Tribune de mars 2020

JOURNÉE INTERNATIONALE DES FEMMES, C’EST TOUS LES JOURS !

Le 8 mars marque la Journée Internationale de Luttes pour les Droits des Femmes du monde entier, mais c’est tous les jours qu’il nous faut veiller à l’égalité entre les femmes et les hommes, essentielle pour le progrès social.
Cette année, le thème de la Journée Internationale des Femmes, est « Penser équitablement, bâtir intelligemment, innover pour le changement ».
Il existe pour cela de nombreux leviers à activer au niveau local : politique, éducation, culture, précarité, …la prévention des violences sexistes et sexuelles relève de notre responsabilité citoyenne.
Des solutions en matière d’égalité des droits, de sécurité, d’urbanisme, d’éducation et de petite enfance sont indispensables au Bien Vivre Ensemble.
Faisons notre part, ici, maintenant pour une complémentarité Femmes / Hommes fêtée tous les jours !

Construisons Ensemble cette société du Vivre Bien et du Bon Sens !
Tribune de février 2020

Pour sauver le climat et reprendre le contrôle de nos existences, les élections municipales sont essentielles.
Parce qu’elles conditionnent la vie quotidienne des habitantes et habitants.
Parce que – face aux défis : social, économique, démocratique, écologique qui nécessitent nos réactions – c’est d’abord localement que nous pouvons mener ensemble les transitions dont notre société a besoin.
Tout commence dans nos communes. C’est au quotidien que nous devons inventer de nouvelles manières d’être, d’habiter, de nous déplacer et de consommer.
Notre commune est l’échelle pertinente pour être force de propositions, en interne comme sur le territoire, et redonner du pouvoir de vivre aux citoyen.ne.s, toutes générations confondues ; le volet social est l’angle indispensable aux solutions.

Rien ne changera sans un engagement citoyen …
Vous pouvez vous inscrire sur les listes électorales jusqu’au 7 février pour les élections municipales des 15 et 22 mars 2020.

Construisons Ensemble cette société du Vivre Bien et du Bon Sens !
Tribune de janvier 2020

AGIR POUR LA PLANÈTE : ÇA COMMENCE PAR NOTRE ENGAGEMENT DE CITOYEN.NE.S

Si le défi environnemental est colossal et qu’il se pose à l’échelle mondiale, l’action, quant à elle, prend racine dans le territoire et s’épanouit à l’échelon local. Dans le combat pour la préservation de la biodiversité et la lutte contre le dérèglement climatique, les villes sont aux premières loges. Principales émettrices de gaz à effet de serre, elles sont aussi la solution.
Quelques chiffres pour rappel :

67% des gaz à effet de serre sont émis par les villes
50% des émissions de gaz à effet de serre sont le résultat direct de décisions municipales
38,6°c record absolu de temps en juin 2019 en Loire-Atlantique
69 jours de l’année 2018 ont reçu un indice de l’air moyen ou mauvais en Loire-Atlantique

Orienter les politiques municipales pour faciliter les déplacements moins polluants et développer l’emploi local, tout en protégeant l’environnement et les habitant.e.s, constitue donc une priorité !

Construisons Ensemble cette société du Vivre Bien !