Recrutement pour la prévention sécuritaire et le bien vivre ensemble.

Réagissons : Les récentes incivilités sur notre commune et les règles du confinement à faire appliquer, donnent plus de travail aux acteurs de la sécurité.

C’est dans ce but, que nos 5 élu.e.s et association « Osons l’avenir » à St Étienne de Montluc, demandent au maire, depuis de nombreux mois de mettre en application la  proposition des citoyens/citoyennes que nous sommes. Une commune qui accompagne tous ses habitants

Notons qu’avec un seul policier municipal, on ne peut pas diminuer les actes d’incivilités. Hormis la mission bureaucratique, on délaisse complètement le lien social et le vivre ensemble. C’est au détriment de la diminution des actes d’incivilités sur notre commune. En toute considération, ce ne sont pas les dernières caméras qui remplaceront le travail de terrain. Quitte à faire taire les rumeurs, cette mission est celle de la ville et du gouvernement et non des départements/régions.

Pour argumenter l’échec de la vidéo surveillance, voici quelques faits

( Voir référence 1).

Deux ans plus tard, l’article 17 de la loi « d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure » du 14 mars 2011, venait substituer officiellement l’expression « vidéoprotection » à celle, jugée trop peu valorisante, de « vidéosurveillance »,

Le coût global du dispositif (investissement et fonctionnement) est d’environ 320 000 euros en 2012 et plus de 2,3 millions d’euros sur les 5 années précédentes cumulées (hors frais de maintenance). Sur St Étienne de Montluc, le budget dédié à de nouvelles caméras « vidéo-protection » est de 152000 € pour l’installation. La région subventionnera, à la hauteur de 50.000 €, ce projet dans un élan d’inutilité aveugle.

À aucun moment toutefois, nous n’avons trouvé dans les archives ni ……. entendu parler d’un quelconque rapport d’évaluation permettant d’objectiver l’impact de la vidéosurveillance. Sur notre commune de Saint-Étienne de Montluc, aucune étude mise en évidence.

Cette norme ou ce standard n’est pas sans rappeler le ratio d’un policier municipal pour 1.000 habitants. Nous n’avons qu’un policier municipal pour presque 7.500 habitant.e.s.

Le volet « lutte contre la délinquance » qui a progressivement disparu. En cause, le déplacement de la délinquance

l’on peut dire au fond que toute la part restante (soit près de 94%) de la gestion d’incidents concerne des problèmes matériels ou humains survenant sur la voie publique. C’est donc bien ce que l’on appelle parfois la gestion urbaine de proximité qui constitue l’activité fondamentale des opérateurs de vidéosurveillance dans leur flux d’activités quotidien, et non la lutte contre la délinquance

Comme souvent, la courbe des vols et cambriolages a la même allure que celle du total de la délinquance enregistrée dont elle constitue le cœur. Et elle ne permet pas davantage d’argumenter en faveur de l’hypothèse d’un impact significatif de la vidéosurveillance sur le niveau des délinquances constatées par les forces de l’ordre

Ces détournements s’avèrent utiles à la fois pour les personnels qui ont besoin de justifier leur emploi, et pour les élus qui sont souvent conscients du faible rapport coût/avantage du dispositif.

Facebook

Pour argumenter les bienfaits d’un contact de proximité

(Texte de référence 2).

L’éducateur est bien souvent la seule personne à faire le lien entre ces jeunes et la société. Il est donc mandaté par les institutions qui ne savent pas vers qui d’autre se tourner. Ce qui différencie la prévention spécialisée des autres pratiques est la posture « d’aller vers ». L’éducateur intervient sur un territoire qui est le lieu de vie des jeunes qu’il va côtoyer

Si le jeune, par sa parole, a décidé de s’engager dans une relation éducative avec un éducateur, il est alors dans l’attente d’une discrétion totale quant aux aspects intimes qu’il pourrait lui exposer. La discrétion est renforcée par le fait que l’éducateur de rue est tenu au secret professionnel et qu’il doit s’y tenir

Ce travail de rue que l’éducateur fait dans le quartier est aussi l’occasion pour lui d’analyser l’ambiance générale : voitures abandonnées, dégradations, murs tagués, climat qui règne sur le quartier

La présence sociale et les actions collectives sont deux outils qui permettent de créer et maintenir le lien avec les jeunes. Une fois que lien est créé, le jeune peut commencer à faire part de ses demandes et/ou ses envies

« Il est nécessaire de développer une relation de complémentarité qui permettra à l’intervenant et à l’intervenante d’agir en tant « qu’agent démultiplicateur » et aux populations concernées d’exercer un contrôle sur ce qui est important pour elles

Policier
L’intervenant est là pour contrôler les personnes, il les voit comme des porteuses d’un désordre possible ou comme abusant des services de la société ou de l’institution. Il doit donc s’assurer qu’elles respectent les procédures, les règles et les normes qui y ont cours.

Passeur
Selon le Bossé (2016), l’intervenant doit se poser la question « Comment puis-je contribuer à faire en sorte que cette personne ou ce collectif puisse dépasser, contourner ou éliminer l’obstacle qui l’empêche de faire le prochain pas en direction du changement qu’il poursuit ? »

Ils expliquent, également, qu’ils n’hésitent pas à rappeler et répéter les règles aux jeunes. Les éducateurs sont dans une posture professionnelle de policier. Cette posture a pour but de dissuader les jeunes à la provocation ou au manque de respect de l’ordre.

J’ai pu remarquer lors des six observations directes que lorsqu’un jeune formulait une demande d’accompagnement, il attendait de l’éducateur une réponse immédiate. Les jeunes étaient tous, sans exception, dans une démarche du « tout, tout de suite

L’une de mission de la prévention spécialisée est la présence sociale. Il est important de bien comprendre que le territoire d’intervention des éducateurs de rue est celui où leurs publics vivent.

C’est pour toutes ces argumentations, que nous redemandons à chaque occasion, l’embauche d’un ou deux médiateurs. Ils auraient pour mission de palier à ce manque de proximité.

Nous rappelons notre engagement à créer un  comité de pilotage « tranquillité publique« . Il faut le recrutement d’un  agent au contact de la population pour la prévoyance, le bien vivre et la sécurité

Lien du texte de référence (1) : https://www.cairn.info/revue-deviance-et-societe-2016-1-page-25.htm?try_download=1

Auteur : Laurent Mucchielli Médecine & Hygiène « Déviance et Société »2016/1 Vol. 40 | pages 25 à 50 ISSN 0378-7931

Lien du texte de référence (2) : https://doc.rero.ch/record/329467/files/Travail_de_Bachelor_de_Matthias_Huter_final.pdf

Auteur : Huter Matthias sous la direction du Professeur Christophe Boule Haute École de Travail Social − HES·SO//Valais – Wallis

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